La Fondation Passerelle

Implantée à Bamako, au Mali, notre structure est un lieu de formation, de création et de présentation pour les arts contemporains dans toute leur interdisciplinarité : musique, littérature, arts de la scène, arts plastiques et photographie.

Au cours des années 60/70, le soutien aux projets culturels était une priorité des autorités maliennes. Et nombreux sont les musiciens, institutions et événements culturels qui ont récolté les fruits de cette politique, qui a énormément contribué au rayonnement international du Mali. Plus important encore elle a créé dans la société malienne même des lieux dédiés au partage, à l’imaginaire et à la réflexion critique par les arts et la culture.

Ces dernières décennies ces lieux et projets n’ont cessé de perdre de leur efficacité avec l’affaiblissement pour certains, la disparition totale pour d’autres, du soutien de l’État. Depuis quelques années, une fragilisation générale des institutions politiques et une fragmentation du tissu social alors devenu instable provoquent un dangereux manque de dynamisme intellectuel et culturel. L’élément qui vient compliquer davantage la situation est le contexte géopolitique explosif dans lequel le pays s’est retrouvé.

Pourtant, toute crise porte en soi un nouveau commencement. Et c’est le cas au Mali aujourd’hui. Une population jeune aspire à des projets dynamiques qui ouvrent une porte sur l’avenir. Des initiatives privées dans tous les domaines et aux mains de Maliens individuels qui réussissent ont le potentiel de faire la différence, positivement, ces prochaines années. Il faut que le potentiel que représente le Mali soit nourri et utilisé à partir du pays lui-même, par des propositions et des projets adéquats. L’‘Espace Culturel Passerelle’ à Bamako a pour but d’apporter une contribution à cette construction.

Espace d’échange, une tribune

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  • Entre la situation dans le nord du Mali et tous ses facteurs de stagnation liés aussi aux solutions difficiles à mettre en place dans le sud du pays, le problème de l’éducation et globalement de la prise en charge de la jeunesse malienne, le problème de la corruption rendant encore plus difficile à maitriser les précédents, IL Y A LE PROBLÈME DE L’ENVIRONNEMENT, dont un des éléments est le dramatique problème de la gestion des déchets à BAMAKO, mais aussi dans le reste du pays.

    J’ai fait des photos de l’accumulation de déchets du marché de Médina-Coura, en face du stade omnisports, des tas d’ordures sur les voies de circulation dans le grand marché, notre cher « MARCHÉ ROSE », et dans d’autres endroits de la ville, de l’immense montagne de déchets ménagers de l’un des quartiers de mon enfance, Lafiabougou, quartier ACI 2000, « THE BIG AND BEAUTIFUL » où la parcelle de terrain ...

  • Donner des informations qui puissent aider à mieux comprendre les droits et devoirs de chacun dans une société civile.
  • Faire découvrir ou mieux comprendre de manière simplifiée des textes de loi dans leur application, ou leur impact dans la vie au quotidien.
  • Amener la société civile à mieux prendre conscience de l’importance capitale de son rôle dans la réussite du pays.
  • Amener la société civile à mieux voir sa part de responsabilité dans ce qui ne fonctionne pas au quotidien.
  • Créer un espace impartial d’échange et de dialogue

L’obscurantisme, la difficulté d’accès des populations à l’information, favorisent dans la société civile une situation de spéculation, de confusion et un sentiment d’impuissance nécessaires à l’épanouissement par son acceptation générale de la corruption.

Or, une meilleure connaissance des lois et de la législation permettrait à la société civile malienne de mieux participer au débat en mieux comprenant l’importance de son rôle au sein de l’appareil démocratique et indépendamment, certainement, des parties politiques.

Si le sentiment de découragement des populations et leur manque de confiance au système et en la politique sont directement liés à ce puissant phénomène de corruption, il n’en reste pas moins que l’enrichissement illicite détruisant l’organisation du pays, profite à des groupes d’individus, à tour de rôle, qui font bien partie de cette même population. Sans efforts pour rétablir la confiance en l’état, chaque malien, malheureusement, est susceptible un jour, voir est « en attente », de faire partie d’un de ces groupes d’individus qui entretiennent la corruption au sein de nos institutions.

Il s’agira alors, de faire en sorte que la neutralité de l’action menée par le FORUM à travers le site de la Fondation Passerelle soit d’une grande clarté. Il est important que les articles soient d’un ton impartial et sans complaisance. Le sérieux et la précision des informations et la qualité de la modération des débats seront d’une importance capitale.